Bonjour à tous.
J’ai récemment accompagné ma petite sœur faire sa première échographie et j’ai appris pas mal de choses sur cet examen. Voici un petit article pour détailler les différentes échographies et le déroulement de l’examen en fonction des cas. Bonne lecture !
L’échographie fait partie des examens principaux de suivi de la grossesse d’une femme enceinte. Mais l’échographie est également pratiquée pour le dépistage de nombreuses maladies ou le suivi d’éventuels symptômes. Voici plus d’informations sur cet examen.
Les différents types d’échographie
L’échographie est un examen indolore qui ne nécessite aucune anesthésie et se réalise dans un cabinet médical et pratiqué par un médecin (gynécologue). Le principe de l’échographie est de réaliser des images en temps réel des organes, fœtus ou encore des vaisseaux sanguins à l’aide d’ondes sonores à haute fréquence émises par une sonde appliquée sur la zone concernée.
L’échographie pelvienne
L’échographie pelvienne est un examen pour hommes et femmes. Et oui, les hommes aussi peuvent avoir recours à une échographie notamment pour surveiller la prostate ou plus généralement l’appareil urinaire (vessie). La femme quant à elle a recours à une échographie pelvienne pour étudier son système urinaire mais également les organes génitaux (utérus, ovaires et les trompes).
Ce même type d’échographie est pratiqué pour le suivi de la grossesse et est sans danger pour le fœtus ni le patient.
L’échographie abdominale
Cette échographie est considérée comme une radiographie dans le domaine de l’imagerie médicale. Elle permet d’observer toute la zone de l’abdomen comme par exemple le foie, le pancréas, l’aorte, la rate ou bien encore les reins.
Très précis et détaillé, cet examen est pratiqué pour diagnostiquer comme pour confirmer la présence d’une anomalie ou des symptômes d’une pathologie. Plusieurs maladies sont fréquemment détectées grâce à une échographie abdominale de surveillance comme une pancréatite, une cirrhose ou des calculs dans les voies biliaires ou bien encore une tumeur.
Les 3 échographies durant la grossesse
La femme enceinte a droit à 3 échographies totalement prises en charge par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Mais il est tout à fait possible de réaliser des examens supplémentaires pour se rassurer ou bien sur ordonnance de la sage femme ou du gynécologue qui suit la grossesse notamment pour les grosses tardives ou à risques.
L’échographie de datation
L’échographie de datation est la première échographie et est pratiquée à 12 semaines d’aménorrhée « SA » (le comptage comment à partir du début des dernières règles). Ce premier examen permet de vérifier globalement le bon début de développement du bébé, de dépister des éventuelles malformations ou bien encore de détecter si il s’agit d’une grossesse multiple (jumeaux ou plus !).
Cette première échographie permet de vérifier la bonne implantation du placenta ainsi que de l’embryon dans l’utérus pour écarter tout risque de grosses extra utérine.
L’échographie morphologique
Comme son nom l’indique l’échographie morphologique analyse en détail dans un second temps l’anatomie du fœtus. Elle est à réalisée autour de la 23e SA et permet de déterminer le sexe du futur bébé tout en surveillant le développement de son organisme et de son corps. Les ultras sons permettent de détecter au plus tôt d’éventuelles anomalies en formation ainsi que le bon fonctionnement des organes entrain de se mettre en place.
L’échographie de croissance
Lors de cette troisième échographie les membres sont mesurés. L’échographie de croissance est réalisée autour de la 33ème SA et permet de vérifier si le bébé est bien positionné pour l’accouchement par voie basse.
Déroulement d’une échographie
Un examen d’échographie se déroule pratiquement toujours de la même manière. C’est à dire que le patient est allongé par le médecin sur une couchette et le médecin applique un gel froid sur la zone à étudier. Ensuite, il appose une sonde à ultra sons puis la passe en balayage sur la zone à traiter afin d’explorer via son écran de contrôle en temps réel.
Certains examens comme celui de la vessie par échographie pelvienne nécessite que le patient vienne sans avoir fait pipi afin de mieux distinguer les mouvements des organes en fonctionnement pendant l’examen. Le médecin guide ensuite le patient pendant une durée variable autour de 20 minutes en le faisant changer de position, contracter, respirer afin d’accéder plus profondément à certains organes.
L’échographie chez la femme
Chez la femme comme je disais précédemment, il n’y a pas que l’échographie de grossesse. En effet, les tumeurs et autres kystes peuvent être détectés grâce à une échographie. D’ailleurs, de nombreuses pathologies ont été détectées grâce à l’échographie, en particulier sur les ovaires, les trompes de Fallope, le cul de sac de Douglas ou encore au niveau de l’utérus.
L’échographie est un examen si précis qu’il permet de déceler une anomalie très tôt permettant d’intervenir rapidement le cas échéant notamment pour la recherches de calculs, de cancers du col de l’utérus ou encore de fibromes utérins.
Dans le cas où un cancer du col de l’utérus est envisagé, l’échographie gynécologique peut être interne par les voies naturelles. Il s’agit d’une échographie endo-vaginale, elle est indolore.
L’échographie chez l’homme
En ce qui concerne les échographies chez les hommes, seule l’échographie prostatique se fait en interne en insérant la sonde dans le rectum. Bien qu’indolore cet examen peut être comparé à la sensation d’un toucher rectal mais se révèle très efficace pour déceler une éventuelle anomalie grave.
D’autre part, l’échographie pelvienne s’effectue en externe et permet d’analyser la vessie et la prostate ainsi que les vésicules séminales.
Saviez-vous que l’échographie était aussi disponible pour les hommes ? Je n’en avais aucune idée ! De plus je ne pensais pas que cet examen fournissait des diagnostics si précis !
Comme vous le savez, je n’ai pas eu une grossesse classique. Lors de chaque écho j’étais très émue et fébriles des résultats et je n’étais pas en capacité de prendre le recul pour véritablement analyser ce que je faisais. Je me contentais d’appliquer ce que me demandait le personnel médical. D’ailleurs ces derniers sont nos cerveaux de remplacement pendant tout le processus de la grossesse. Je reviendrai parler de l’accouchement qui sans ma sage femme n’aurait pas été un moment si mémorable !