Bonjour à tous !
Comme vous le savez je suis une jeune maman, aujourd’hui je viens vous en dire un peu plus sur la conception de mon bébé. Vous l’aurez compris en lisant le titre de cet article, mon enfant n’est pas n’a pas été conçu « normalement » mais par une FIV, c’est à dire par fécondation médicalement assistée.
Je lis beaucoup de choses sur internet et l’ayant vécu, je pense être bien placée pour vulgariser un peu ce procédé qui permet aux couples non fertiles d’avoir quand même un enfant !
La fécondation naturelle
La fécondation comment ça marche ? Pour qu’il y ait fécondation, il faut que la femme soit en période ovulatoire au moment où les spermatozoïdes rencontre l’ovule dans la trompe de Fallope. A ce moment là débute la fécondation et la création du futur bébé.
Pour que ces spermatozoïdes parviennent à aller au but (de l’utérus à la trompe), il faut qu’ils soient assez nombreux et vigoureux. Les plus fragiles abandonneront en route tandis que certains peuvent se perdre si la trompe n’est pas parfaitement perméable.
L’ovule devenu ovocyte en cette période n’est pas capable de se déplacer à la différence des spermatozoïdes. Ce sont des plis situés à l’intérieur de la trompe qui le font avancer dans la bonne direction. Une fois fécondé, l’ovocyte devient embryon et c’est encore les mouvements naturels de la trompe qui le guident jusqu’à la cavité utérine où il va évoluer jusqu’au terme de la grossesse.
C’est ainsi que se déroule une fécondation naturelle. Mais parfois, c’est plus compliqué…
Qu’est-ce qui empêche la fécondation
Malheureusement certaines maladies et infections viennent quelque fois compliquer tout ça. C’est pour cela que la FIV a été mise au point.
Des anomalies tubaires (des trompes)
Les causes les plus anciennes dont les dysfonctionnement tubaires (c’est à dire « des trompes »). Parmi elels on compte : des séquelles d’infections génitales, des grossesses extra utérine ou encore des problèmes d’adhérence après une chirurgie.
L’endométriose
L’endométriose est une infection féminine mieux connue aujourd’hui. Elle a permis de diagnostiquer des milliers de femmes souffrant depuis longtemps d’un mal inconnu. Cette maladie est caractérisée par une muqueuse supplémentaire dans les ovaires bloquant ou diminuant fortement les chances de fertilité et provoquant des règles douloureuses proches d’une hémorragie.
Les personnes souffrant d’endométriose ont recours à la FIV après avoir essayé la stimulation simple de l’ovulation (injection assistée à faible pression) et l’insémination intra utérine qui ne prend pas car l’ovule est inatteignable.
L’infertilité masculine
il est possible de mesure la fertilité des deux membres du couple avant même de se lancer dans la conception du bébé. Les anomalies de fertilité se remarquent très simplement au spermogramme.
L’infertilité masculine représente à elle seule la moitié des raison pour lesquels les couples ont recours à la FIV.
Évolution de la fécondation in vitro
A l’époque de la création de la fécondation in vitro, les spécialistes se concentrent surtout sur les troubles de la fécondation liés aux trompes altérées.
C’est pourquoi ils développent un système permettant à la rencontre spermatozoïdes + ovocyte de se faire en dehors de la trompe, en laboratoire. Une fois la fécondation réalisée, ils réimplantent les embryons obtenus dans l’utérus.
Depuis la création de ce procédé en 1982, les chercheurs se sont aperçus que les problèmes d’infertilité n’étaient pas tous dus à une anomalie des trompes. Aujourd’hui nous savons que seule 1 FIV classique (sans micro injection) sur 2 est liée à des trompes endommagées.
Dernière innovation : la FIV assistée
Les recherches progressent encore pour permettre à tous les couples désireux de concevoir un enfant de ré »aliser leur rêve. C’est comme cela qu’est née l’ICSI (Intra Cytoplasmic Sperm Injection). Le principe ? Injecter des spermatozoïdes directement dans l’ovocyte pendant une fécondation in vitro.
Elle concerne les couples dont l’homme présente une infécondité totale ou partielle. Cela signifie que l’homme possède une faible concentration voire une absence de spermatozoïdes dans le sperme. De ce fait, des prélèvements testiculaires sont réalisés afin d’être réinjectés dans l’ovocyte. Il suivra ensuite le processus classique de l’évolution d’une FIV.
Depuis 1998, plus de la moitié des FIV réalisées sont des ICSI.
La fécondation in vitro a largement fait ses preuves en France. Depuis la naissance du premier « bébé éprouvette » en France en 1982, on compte pas moins de 12000 naissances par ce procédé rien que dans notre pays. La FIV est devenue l’alternative idéale lorsque le couple rencontre des problèmes de fécondation.
J’espère que vous y voyez dorénavant plus clair dans ce terme assez médical et technique. Sachez que la FIV est accessible à tous. N’hésitez pas à demander conseil à votre gynécologue si vous ne parvenez pas à faire d’enfant. Je serai également ravie de vous aider en commentaire !
A très vite,
Julie
[…] pas que cet examen fournissait des diagnostics si précis ! Comme vous le savez, je n’ai pas eu une grossesse classique. Lors de chaque écho j’étais très émue et fébriles des résultats et je n’étais […]