Rédigé le :: 2 novembre 2016 par :: Julie Comments: 4
huile essentielle tea tree diffusion

Bonjour !
Lorsque j’ai repris la rédaction de ce blog, je vous avais dit que j’avais profité de ce temps libre pour faire plein de choses y compris tester les huiles essentielles.
Je vous raconterai certaines expériences assez surprenantes qui me sont arrivées avec certaines d’entre elles, mais aujourd’hui je vous parle de celle dont je ne peux plus me passer : l’huile essentielle de Tea Tree (arbre a thé).

Introduction à l’huile essentielle de Tea Tree

Pour commencer, il faut savoir que l’arbre à thé n’a rien à voir avec le théier. Ainsi, on extrait juste ses principes actifs mais ses feuilles ne servent pas en infusion.

Pourquoi je l’aime tant

J’ai testé pour la première fois cette huile essentielle sur les conseils de la naturopathe de ma parapharmacie. Je ne m’y connaissais pas très bien en aromathérapie mais elle m’avait recommandé par le passé cette huile essentielle pour faire une inhalation.
J’avais alors un rhume qui traînait et ne passait pas au bout de 2 semaine de traitement à base de médicaments classiques. Sur le moment, l’inhalation m’avait beaucoup soulagée mais j’ai laissé cette huile dans un coin.
Quand nous avons décidé d’avoir un enfant j’ai arrêté la pilule et rapidement, j’ai vu mon acné d’adolescente refaire surface. cette même naturopathe m’a alors conseillé encore le tea tree en application cutanée locale et miracle : les boutons s’asséchaient et disparaissaient dans la nuit !
J’ai alors décidé de me renseigner un peu plus et j’ai pris conscience que j’avais découvert un véritable remède naturel.

huile essentielle tea tree diffusion
Mon diffuseur en pleine action de purification grâce au tea tree

Que soulage l’huile essentielle de tea tree ?

La liste est très longue et je n’ai pas encore testé tous ses usages. Personnellement je l’ai trouvée très efficace pour :

  • les problèmes de peaux : acné, petits boutons, piqûres d’insecte et plaques d’eczéma (application locale pure directement sur la plaie).
  • infection de la sphère ORL : rhume, grippe, bronchite (quelques gouttes dans une cuillère à soupe de miel).
  • en cas de grosses fatigues : elle stimule le renouvellement cellulaire et donne un coup de fouet au moral.

Ainsi, elle s’utilise aussi bien directement sur un bouton ou bien diluée dans une huile végétale (eau du bain, massage).
Je l’ai aussi beaucoup appréciée en diffusion. En dehors de l’inhalation, je l’ai testée dans un brûle parfum pour purifier la chambre où je dormais lorsque j’avais le nez bouché.
J’ai eu l’impression de mieux respirer tout de suite, j’ai passée une nuit calme et mes voies respiratoires étaient dégagées au matin.
(tout ça pour faire des squats sans m’étouffer dés le lendemain et ne pas reprendre mes kilos).

Précautions d’emploi

Comme toutes les huiles essentielles, le tea tree est très concentré. C’est pourquoi les recettes sont indiquées en nombre de gouttes et pas en millilitres.
Il en faut très peu pour ressentir ses bienfaits sur la santé et l’effet est quasi immédiat. Elle pénètre rapidement dans la peau et dans l’organisme.
En cas de surdosage, les huiles essentielles peuvent causer des brûlures sur les muqueuses. Alors n’hésitez pas à demander conseil à votre médecin. Ou à votre herboriste si vous avez la chance, comme moi, d’avoir un espace dédié aux plantes médicinales dans votre pharmacie.

Interdite pendant la grossesse et l’allaitement

Les huiles essentielles sont naturelles mais peuvent être dangereuses et ont donc des contre indications.
Elles sont si puissantes qu’elles sont à proscrire quand on est enceinte. Idem après l’accouchement si on allaite (ce qui a été mon cas).
Pour prendre toutes les précautions, j’ai arrêté d’en utiliser pendant 1 an et demi. Cela pour être sûre de ne prendre aucun risque vis à vis de la santé de mon bébé.

Enfin, même si les huiles essentielles sont un remède très efficace elles ne remplacent pas le suivi régulier d’un médecin traditionnel.
Il faut toujours avoir un flacon de tea tree chez soi voire même dans son sac à main !

A très vite 😉

Julie

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  1. Bonjour Julie !
    Je m’appelle Delphine, j’ai 27 ans, et de l’acné depuis mes 11 ans… Au tout début et pendant des années, j’ai défilé chez différents dermatos qui m’ont fait tester différentes crèmes, gels, comprimés… Sans grand résultat. Mon frère a subi ce fameux Roaccutane – qui a eu une efficacité redoutable – mais il l’a quand même mal vécu et s’est montré très inquiet à l’idée que je suive le même traitement. Une amie pharmacienne m’avait confié à l’époque ne pas oser donner ce traitement aux jeunes femmes même sous contraception, parce qu’on sait jamais… Du coup, je n’ai pas tenté.
    J’ai stoppé tous ces essais peu probants vers mes 20/21 ans. Ras-le-bol de tester deux ou trois produits par an (on se laisse espérer avec les mois qui défilent), sans autre gain que la déception. Je maquille parfois un peu mes boutons mais je ne suis pas une pro et n’aime pas trop l’idée d’étouffer une zone inflammée avec de la poudre. Et puis m*rde, il semblerait que le succès auprès des hommes soit tout de même au rendez-vous 😉
    Et puis maintenant, j’en ai ras-le-bol de cette acné et j’ai envie d’essayer quelque chose de nouveau. Je ne saurais dire si je m’y étais faite, ou si ça continuait de me complexer… mais je vais peut-être me reconvertir dans l’enseignement et je trouve que c’est nul, une prof avec de l’acné.
    Tout ça pour dire que me voilà avec le visage luisant de ce joli mélange : 13 mL d’huile de coco, 1 mL d’huile de tea tree (pour avoir environ 5% v/v, dosage que j’ai pu rencontrer dans des articles scientifiques) et quelques gouttes d’huile de lavande vraie. Je ne me suis évidemment pas étalé près de 15 mL d’huile sur le visage, mais tu auras compris.
    J’ai prévu – toujours pour suivre cet article auquel je fais référence – d’appliquer ça matin et soir pendant 8 semaines et de voir ce qu’il se passe. J’ai aussi passé une commande pour des comprimés. Faisant confiance à la recherche, j’ai décidé de tenter ce qui a été testé et approuvé dans ce que j’ai lu : des compléments alimentaires contenant du curcuma et du poivre noir. J’espère que la double attaque externe/interne portera ses fruits.
    Je te remercie, dans l’hypothèse où tu auras lu mon pavé. Et sinon, c’est pas grave, ça m’a défoulée un peu sur le sujet.
    Je ne manquerais pas de tester cette huile en diffusion, mon copain qui est très sensible au fait de bien respirer devrait beaucoup apprécier. J’espère revenir bientôt avec de bonnes nouvelles =)

    Amicalement,
    Delphine

    PS : un bon scientifique donne toujours ses sources, alors voilà :
    _ la revue scientifique que j’ai lue : Hammer, 2015 « Treatment of acne with tea tree oil (melaleuca) products: A review of efficacy, tolerability and potential modes of action »
    _ l’article sur les comprimés curcuma et poivre noir : Yadav, 2011 : « Evaluation of efficacy and safety of perfact face gel and perfact face tablets in management of acne »

  2. Salut Delphine et merci beaucoup pour ton précieux témoignage !
    Je te rejoins sur le cas Roaccutane, j’ai tellement d’ami(e)s qui n’ont pas eu d’alternative à l’époque, les dermatos n’étaient pas très au fait de la phytothérapie. Maintenant oui ?
    Ce traitement était si fort qu’il leur a laissé à tous des cicatrices, certes les boutons ont disparu mais la peau est marquée à vie, une horreur !
    J’espère que ton traitement va marcher je suis une grande fan de l’huile de coco aussi que j’utilise partout même en cuisine. Tu as vu qu’elle fait d’ailleurs polémique ces temps ci ?
    Pour le tea tree en diffusion, c’est très efficace, maintenant comme tu le sais car tu connais cette huile essentielle, l’odeur est particulière mais on s’y fait vite, surtout au vue des résultats qu’elle produit quasi instantanément.

    Reviens nous raconter l’avancée de ton traitement si tu le souhaites, c’est avec plaisir que j’apprends tous les jours des expériences de chacuns.

    A très vite,
    Julie

  3. J’avoue ne pas du tout savoir ce qu’on donne aux ados ou jeunes adultes pour l’acné maintenant… Mon frère a eu de la chance, seulement une marque sur la joue qui restera je suppose mais par rapport à son acné vraiment grave, pour lui ça valait le coup. J’ai de la chance dans mon malheur on va dire, mon acné est bien plus modérée que la sienne à l’époque.
    Effectivement, j’ai aperçu des articles disant que consommer l’huile de coco serait mauvais mais j’avoue n’avoir encore rien lu ! Je regarderai attentivement les sources et éventuellement les articles scientifiques qui avancent cela. Montrer qu’une huile est toxique à condition d’en consommer 1 litre par jour n’a aucun sens, par exemple. Tiens, si tu veux je fais ma petite enquête et te raconterai ce que j’en pense.
    Haha, l’odeur de l’HE d’arbre à thé… x) mon copain n’aime pas du tout et tolère mieux celle de lavande, du coup j’alterne entre les deux selon si on passe la journée ensemble ou non ^^.
    Je me suis noté dans mon agenda de revenir faire un état des lieux de ma peau ici dans un mois et demi, comme ça je peux oublier 😉

    A bientôt !
    Delphine

    Mon blog sur l’île de La Réunion : http://www.intotherhum.com

  4. Hello Julie,

    Me revoilà après un peu de lecture concernant l’huile de palme et l’huile de coco.

    Alors pour commencer leurs compositions respectives sont radicalement différentes. L’huile de coco est TRES riche en acides gras (AG) saturés (environ 80%) comparée à l’huile de palme (50%). Ensuite, quand on regarde le détail de répartition des différents AG (laurique, myristique, palmitique et compagnie), elles n’ont absolument rien à voir non plus. J’avoue ne pas avoir creusé le détail mais regardé les grandes lignes. Bref, la comparaison me paraît peu pertinente. Mon avis est que caser « huile de palme » dans un titre fait beaucoup lire…

    Par rapport à ce très haut taux d’AG saturés dans l’huile de noix de coco, deux précautions s’imposent : 1) ne surtout pas l’utiliser en cuisson. La haute température rend les AG saturés cancérigènes ! Par exemple, privilégier l’huile de l’olive qui contient majoritairement (75%) des AG mono-insaturés compatibles avec la cuisson. 2) Quelle que soit la matière grasse dont on parle – huiles ou beurre -, la présence de beaucoup d’AG saturés est liée à l’augmentation du cholestérol LDL, c’est-à-dire celui qui a tendance à se déposer dans les vaisseaux sanguins et qui est donc appelé le mauvais cholestérol.

    Ma conclusion : consommer beaucoup d’AG saturés n’est pas bon. Attention, il est tout de même important d’en consommer car ils sont importants pour notre métabolisme, mais dans une moindre mesure. Donc, huile de coco, c’est mieux pour l’environnement que la production d’huile de palme, mais question AG saturés, on est au dessus du beurre (60%). Alors mollo 😉

    Sources
    Un truc général sur les huiles : http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/ArticleComplementaire.aspx?doc=gras_satures_insatures_do
    L’article scientifique détaillé :
    http://circ.ahajournals.org/content/early/2017/06/15/CIR.0000000000000510

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